Les maisons de Baderot
Une bicoque en ville ? C’est encore possible. D’ici à fin 2018, 28 maisons auront pris racine à l’orée du quartier Bauregard, sur le terrain qui accueillait la cité d’urgence Baderot, construite à la fin de la seconde guerre mondiale et détruite en 2007.
Ni truelles, ni ciment, ici, les modules en bois et les contenairs maritimes remplacent les parpaings. Le 12 juin 2017, les premiers contenairs ont été déposés sur site. Posés et assemblés 4 par 4, ils forment des maisons de 100 m2.
Depuis septembre, c’est au tour des modules bois d’habiller le paysage. « Avec ces solutions, les temps de livraison des maisons sont divisés par deux. Et leur coût reste abordable », explique Anaïs Boutegour, d’Archipel Habitat. Soit un peu plus de 170 000 euros pour un ménage primo-accédant.
A terme, deux petits immeubles de 8 appartements-terrasses, également conçus en usine, complèteront ce nouvel îlot situé entre la rue de Saint-Malo et la rue Jacques Léonard. Ici, la moitié des logement a été vendue en accession sociale à la propriété.
L'immeuble (sans chauffage) en mouvement perpétuel
Yann Jézéquel vit dans la résidence le Mouvement perpétuel. Sa particularité ? L’immeuble qui appartient au parc de logements sociaux d’Espacil est « passif » et ne contient pas un seul chauffage. Depuis 2016, dans les appartements, c’est la ventilation double flux et une isolation perfectionnée qui permettent de garder la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Témoignage.